Chante pour ma plante, joue pour mon houx

Les fleurs sont-elles mélomanes ? Depuis les années 50, plusieurs professeurs ont constaté que les plantes bercées par de la musique étaient en meilleure santé.

 

Le parterre de fleur était scotché ! Pendant 3 heures, le 24 mars, une centaine de variété de fleurs a pu apprécier le talent du Royal Philarmonique au Cadogan Hall de Londres sans être dérangé par des humains les cueillant ou les effeuillant. C’est pour elles uniquement que le chef d’orchestre Benjamin Pope a joué ce jour-là… à la demande d’une chaîne de télé-achat pour la promotion des semis du printemps. ‘’C’est le concert le plus étrange que j’ai jamais dirigé’’, a déclaré le musicien.


Car si la musique adoucit les mœurs de l’humain, elle apaiserait aussi les fleurs. Cette théorie a été développée dans les années 1950 par le docteur T. C. Singh de l’université d’Annamalai dans l’île Maurice. Une théorie reprise dans les années 60 par Dorothy Retallack. La professeure de musique de l’université de Denver aurait même découvert que certaines musiques seraient bénéfiques au développement des fleurs tandis que d’autres les épuiseraient. Car les fleurs ont des goûts bien spécifiques. Si elles apprécient la musique classique, le rock, par exemple, les consterneraient et perturberaient leur croissance – à quand la même expérience chez les adolescents ?


"Les pétunias écoutant KIMN (une station rock) ont refusé de fleurir. Ceux sur KLIR (une station de radio américaine semi-classique) ont développé six belles fleurs. Vers la fin de la deuxième semaine, les pétunias de KIMN s’éloignaient du haut parleur et montraient une croissance très erratique. Les fleurs des pétunias écoutant KLIR penchaient vers le son En un mois, toutes les plantes exposées à la musique rock étaient mortes", rapportait le Denver Poste après les expériences de Dorothy Retallack.


En 2005, un viticulteur toscan, Carlo Cignozzi même a lancé un cru de ceps élevé au son de Mozart, dénommé la ‘Flute enchanté’. Avec l’aide du sponsor des enceintes Bose, il soumis ses protégées à une écoute intensive de Mozart grâce à 56 haut-parleurs. Une expérience réussie.


Le résultat de l’expérience du Cadogan Hall sera connu à la fin du printemps. Si les fleurs spectatrices sont plus épanouies que leurs sœurs qui n’ont pas connues le même honneur, c’est un indice de pllus de la mélomanie des fleurs.

 

marie.billon@gmail.com

 

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