Pourquoi les Bafana-Bafana vont battre la France, en trois points

Steven Pienaard, icône des Bafana-Bafana, à l'entrainement (E.Versace/ France 24)

 

A un match de l’élimination, les Bafana-Bafana, n’ont désormais qu’un seul souhait selon les propres mots du joueur sud-africian, Teko Modise : gagner à tout prix. Pourquoi faut-il le croire ?
 
La première raison, qui annonce cette possible victoire est l’attitude qui régnait à l’entrainement des Bafana-Bafana. La cuisante défaite contre la Celeste de Diego Forlan semble désormais derrière eux. "Ils ont été supérieurs à nous et nous en avons tiré les conclusions", reconnait Teko Modise. En pratique, cela donne un groupe dégageant une sérénité et une complicité entre les joueurs qu’on n’avait pas encore vu aux précédentes sessions entrainements.
Images : Jérôme Bonnard/ France 24
 
La seconde motivation, qui saute aux yeux quand on pose le pied sur le sol sud-africain, est la ferveur infaillible qui entoure cette équipe depuis le début de la campagne. Pas un seul jour ne passe sans les Bafana-Bafana ne soient sanctifiés au rang de gloire nationale dans les médias ou par tous les gens rencontrés à Johannesburg. Certes, la douche uruguayenne est passée par là et la déception née de cette défaite est indéniable. Pourtant leur public attend, non plus de leur équipe qu’elle se qualifie au prochain tour, même si mathématiquement cela reste encore possible, mais qu’elle leur donne une ultime chance de vibrer avec leurs "garçons", traduction des Bafana-Bafana.
 

Images : Jérôme Bonnard/ France 24

 

Le dernier élément qui permet de prédire une victoire des Sud-Africains, mardi prochain, vient du camp adverse. La dernière défaite probante de la France face au Mexique (2-0) aurait pu être une explication convaincante pour souligner les déficiences de ce groupe. Mais non, ce n’est pas le sportif qui va précipiter leur perte mais un énième coup de théâtre pitoyable d’une équipe de France en pleine implosion. Après la main d’Henry, les affaires de mœurs de Ribéry, voilà l’insulte d’Anelka au sélectionneur Raymond Domenech et le chaos qui s'en suit n'est pas joyeux, joyeux (Lire : Les Bleus boycottent l'entraînement pour protester contre l'exclusion d'Anelka).
 
Alors, sous le soleil de l’hiver austral, difficile ne pas croire en une victoire des Bafana-Bafana, mardi à Bloemfontein.

 

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2 Comments
bonne prévision et belle fin pour les "garçons" !!
Solidaire avec Nicolas Anelka qui a osé dire tout haut à Domenech ce que tout le monde pensait tout bas depuis longtemps. Dommage cependant qu'il n'ait pas utilisé les bons termes. Même en cas de désaccord, il faut toujours rester poli dans ses propos. Que Nicolas soit sanctionné oui, mais alors, que le sélectionneur soit mis à l'amende et rembourse ce qu'il a injustement empoché! Il faut mériter son salaire !!!

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