En ce neuvième jour de mondial, les regards européens se tourneront naturellement vers les Pays-Bas et le Cameroun, habitués des lumières médiatiques. Pourtant, le troisième match de la journée oppose l’Australie à ceux qui pourraient être les seuls africains présents en huitième de finale, les ghanéens.

Pourquoi ce match ?

Dans l’ombre des médiatiques, le Ghana poursuit son chemin et apparaît d’ailleurs comme la seule équipe africaine capable de passer au tour suivant. Et les signes ne manquent pas : une génération dorée, championne du monde des moins de 20 ans l’an passé (premier titre africain de l’histoire), conduite notamment par Dominic Adiyiah (meilleur joueur de la compétition) encadrés par des joueurs confirmés, huitièmes de finaliste de la dernière Coupe du Monde et d’autres déjà présents lors du fantastique parcours de la CAN 2010 (défaite en finale), l’équipe ghanéenne possède le groupe le plus homogène de toutes les nations africaines engagées dans cette compétition. Le résultat d’hier entre l’Allemagne et la Serbie (qu’ils avaient dominé) leur permet même d’envisager la qualification dès cet après-midi. Un succès face aux Socceroos et le Ghana aurait 3 points d’avance sur la Serbie et l’Allemagne et pourrait alors se contenter d’un résultat nul pour d’une part quasi-éliminer l’Allemagne, d’autre part conserver la première place. L’intérêt du match réside aussi dans l’opposition faite aux Black Stars : les Socceroos australiens, passés au travers de leur premier match, n’ont désormais plus le choix : il faut s’imposer pour s’offrir une finale du groupe lors de la dernière journée. Un succès australien et les quatre équipes auraient 3 points. 

Bonus vidéo : la finale de la Coupe du Monde des moins de 20 ans.

> Nicolas