Pourquoi l’Uruguay s’imposera devant les Pays-Bas.


La compétition approche de son terme, quatre équipes ne sont plus qu’à quatre-vingt dix minutes de la finale de la Coupe du Monde. Le match du jour concerne la dernière équipe sud-américaine, et donc mon favori, qui sera opposée aux néerlandais.

 

 

Alors soit, il y a des signes qui peuvent inquiéter : Suarez suspendu, c’est une force de moins pour l’attaque uruguayenne, Lugano absent, c’est le capitaine emblématique qui manque en défense. Fucile suspendu lui aussi et c'est le couloir de Robben qui se dépeuple. En face, les néerlandais ont remporté leur cinq rencontres de Coupe du Monde, non sans mal mais le fait est qu’ils en sont sortis vainqueur. Alors pourquoi donc l’Uruguay aurait-il une chance de s’imposer devant les Pays-Bas ?

 


Parce que depuis 1982, 10 des 14 derniers finalistes ont eu recours à une séance de tirs au but lors des matchs précédent la finale. Pire, une seule édition a vu son vainqueur ne pas avoir connu la moindre séance de tir au but. Les hollandais ayant remportés tous leurs matchs, de même que les allemands et les espagnols, ne restent donc que les uruguayens pour satisfaire la statistique.

 

Parce que Diego Forlan DOIT avoir le ballon d’or. Aucune autre possibilité alors que d’aller au moins jusqu’en finale.

 


Plus sérieusement : parce que l’Uruguay est clairement la troisième meilleure nation sud-américaine. Finaliste de la Copa América 99, puis systématiquement dans le dernier carré depuis, les uruguayens peuvent également s’appuyer sur un football local en plein essor.


En témoignent les récentes performances de ses clubs dans les diverses compétitions continentales : huitième de finaliste il y a deux ans, le Nacional disputait les demies de la dernières Libertadores (alors que Defensor Sporting était éliminé en quarts comme deux saisons auparavant). River Plate pour sa part, disputait les demies finales de la dernière Copa Sudamericana. Point commun entre ces équipes : elles furent toutes éliminées par le futur vainqueur, preuve de leur qualité. Alors certes, la présence de joueurs « locaux » dans l’équipe nationale est faible (seul Arévalo est titulaire), ce point est essentiel pour comprendre la bonne santé de ce football uruguayen qui exporte de plus en plus ses meilleurs joueurs vers les grands championnats sud-américains ou européens et dont les clubs reviennent sur le devant de la scène sud-américaine (en atteste le grand retour de Peñarol en Libertadores l’an prochain – pour les trois du fond : Peñarol n’a ni plus ni moins été élu plus grand club sud-américain du siècle – huitième mondial, source).

 


  Histoire de finir de vous convaincre que ce match est loin d’être gagné par les hollandais, sachez que l’Uruguay mène trois victoire à une contre les Pays-Bas. La dernière rencontre ? C’est le bonus vidéo du jour. Pour l'anecdote, le second buteur, Waldemar Victorino, est l'oncle de Mauricio Victorino qui devrait occuper l'axe ce soir.

 


 


 

 

 

> Nicolas (qui sait bien qu’en écrivant cela, il vient de porter la poisse à la Celeste).

 

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