L'armée l'a affirmée : elle va veiller à ce que les attaques de la police militaire contre les jeunes manifestants ne se reproduisent plus (voir post précédent).

Cette nuit, elle semble avoir tenue ses promesses.

Plus d'une centaine d'égyptiens étaient encore présents place Tahrir à une heure du matin, le couvre-feu passé. 

Leurs principales revendications : la démission du Premier ministre Ahmed Chafik, la levée de l'état d'urgence et la libération des prisonniers politiques.

Quelques militants ont repris le sit-in, des tentes ont été réinstallées. Petits et grands étaient présents, en majorité des hommes.

Inscription sur la pancarte : "Qu'est ce que le régime avec l'état d'urgence?"

Les militaires ont tenté la médiation. Postés de l'autre côté du rond-point où se trouvent les manifestants, ils ont ensuite traversé la route pour venir s'adresser directement aux militants. 

Les militaires parlent avec une manifestante place Tahrir, 00h30 ce lundi 28 février.