Un "spin-off" de Final Fantasy peut-il mériter le détour ?


Entre les Mystic Quest, les Crystal Chronicles, les Fables et les nombreuses déclinaisons pour terminaux mobiles, difficile de reprocher à Square Enix d’avoir laissé à l’abandon la licence Final Fantasy. Mais, depuis quelques années, force est de reconnaitre que cette profusion de "spin-off" n’a pas forcément mis en valeur une série qui, pour de nombreux joueurs occidentaux, incarne à elle seule le RPG japonais.

Finalement, rares sont les opus transversaux à avoir marqué les esprits. Sur mobile, notamment, la licence n’a jamais totalement convaincu. Entre les portages d’anciens titres NES et SNES – de qualité mais particulièrement onéreux – et les "typing games" pour smartphones, Square Enix a sans nul doute succombé aux sirènes du "fan-service".

La sortie sur Nintendo 3DS de Final Fantasy Theatrhythm : Curtain Call, fin 2014, avait alors tout du parfait piège pour "gamer nostalgique" : un jeu de rythme sur 3DS, au stylet, qui permettait d’incarner une soixantaine de héros de la série et de tester sa dextérité sur plus de 220 morceaux.

Une belle surprise

Sauf que voilà… Quelques mois plus tard et après avoir passé de nombreuses heures dessus, un constat s’impose : Curtain Call est tout bonnement excellent. Le gameplay du titre, jouable au stylet ou au pad, est calibré aux petits oignons. Trois types de défis sont proposés au joueur en fonction du morceau choisi : BMS (Battle Music Stage), FMS (Field Music Stage) ou EMS (Event Music Stage), avec un fonctionnement propre à chaque fois.

Chaque composition est également jouable dans trois niveaux de difficultés différents. Si le mode débutant s’apparente souvent à une simple formalité, les joueurs les plus chevronnés trouveront du répondant en s’essayant au mode expert proposé par Square Enix. Certains morceaux, dans la plus pure tradition des "plateformers old school", nécessitent des heures d’entraînement  et de mémorisation pour obtenir la note maximale.

Bien sûr, le développeur japonais n’a pas oublié de soigner l’aspect "monétisation" de son produit. Depuis sa sortie, Curtain Call a été noyé de DLC permettant aux fans de télécharger de nouveaux morceaux et de nouveaux personnages. Reste que ces achats sont toujours optionnels et qu’avec le contenu fourni à l’origine, le joueur moyen tiendra entre ses mains de quoi s’occuper pendant plus d’une centaine d’heures.

Si l’on ajoute à cela un mode versus (perfectible), un mode online (très correct) et le fait que les compositions de Nobuo Uematsu et consorts n'ont rien perdu de leur superbe, on tient ici un véritable "spin-off" de qualité. À essayer les yeux fermés, pour peu que l’on soit un tant soit peu mélomane.
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