Pourquoi les Bafana-Bafana vont battre la France, en trois points

Steven Pienaard, icône des Bafana-Bafana, à l'entrainement (E.Versace/ France 24)

 

Déçu mais pas abattu


Photo extraite du journal "Citizen" avec moi (Hervé) daté du 13 juin.

 

 

On aurait voulu que le scénario se passe comme en 2006 mais finalement on se rapproche de celui de 2008. Après avoir fait match nul contre l'Uruguay, cette défaite (2-0) face au Mexique sonne comme une fin de parcours prématurée de l'équipe de France dans ce Mondial. 

 

Dommage car à l'entrainement juste avant le match, on avait senti le groupe soudé. Et avec Patrice Evra en larme pendant l'hymne, ça nous a fait quelque chose. Trop rare pour ne pas le noter, tous les supporters des Bleus étaient réunis au même endroit dans les tribunes. On était toujours beaucoup moins que les Mexicains (entre 500 et 600) mais il y avait une superbe ambiance.

 

FRANCE – MEXIQUE : LES CLEFS DE LA VICTOIRE

L’équipe du  Mexique est une équipe très technique qui construit son jeu à partir de la ligne de défense avec des passes courtes et beaucoup de transversales pour changer le jeu. Le contrôle de deux joueurs, Rafael Marquez (numéro 4)  et  Giovani dos Santos (Numéro 17) sont a mon avis les clefs de la victoire pour l’équipe de France.

 


Rafael Marquez est le chef d’orchestre de cette équipe. Sa position devant les deux défenseurs centraux et devant les trois milieux de terrain lui permet de diriger son équipe sur le plan défensif et offensif. Pour neutraliser la machine mexicaine Domenech doit impérativement bloquer et gêner  les activités de Rafael Marquez. Il doit l’empêcher de penser et structurer son équipe. Ce joueur est également très dangereux et efficace sur les balles arrêtées. Il est un bon tireur de coup franc et il a un très bon jeu de tête.

 

QUESTION A DOMENECH : ET SI ON PARLAIT DES REGLAGES TACTIQUES

Pour ce premier match de coupe du monde contre l’Uruguay, l’équipe de France a, certes, souvent dominé mais n’a pas réussi à marquer ni même à créer beaucoup de situations franches (2 seulement). Plusieurs arguments ont été avancés par les spécialistes pour expliquer cette inefficacité : La critique du choix de la ligne d’attaque (hostile à Govou et Anelka, plus favorable à Malouda, Gignac, Henry et Valbuena), les décisions tardives de Domenech pour faire les changements, le manque de mouvement et de créativité des attaquants, la lenteur de la transmission du ballon pour déstabiliser la défense adverse dans les derniers mètres, etc.